Le point de vue qu’adopte Benjamin Lacombe lorsqu’il illustre un grand texte est le résultat de recherches, d’enquêtes, d’intuitions. Que l’on apprécie ou non son style graphique, il faut reconnaître que son approche interpelle. C’est encore le cas avec sa vision de La Petite Sirène de Hans-Christian Andersen. Se fondant sur des lettres peu connues du célèbre conteur et d’Edvard Collin, fils de son bienfaiteur, jointes au volume, Benjamin Lacombe s’interroge sur l’identité de l’héroïne du récit. Un secret bien gardé…
Je m’apprêtais à faire le compte rendu de cet album lorsque j’ai pu lire la page entière que Catherine Mackereel lui a consacré dans le quotidien « Le Soir » du 28 novembre (version en ligne le 27 novembre). Entre parenthèses, nous avions eu l’occasion, elle et moi, de discuter ensemble peu auparavant, des contes et de La Petite Sirène, lors d’une passionnante conversation téléphonique.
Je me permets de renvoyer nos lecteurs à la chronique de Catherine Mackereel.
Michel Defourny